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Satyres

Artists obviously did not wait for the invention of photography to address notions of sexuality and gender. Gustave Courbet, Hokusai's prints are museum proof. Pirelli calendars, with the collaboration of eminent photographers such as Herb Ritts, Helmut Newton, Peter Lindbergh, Richard Avedon, Bruce Weber, and magazines such as Playboy have largely contributed to establishing cultural stereotypes of dominant masculinity. The porno-chic of Vogue, the advertisements of Gucci, Tom Ford and Versace have blurred the line between sensual imagery and pornography. Nobuoshi Araki and his numerous sexual scenes attracted large crowds to his photographic exhibitions. Then Robert Mapplethorpe, Peter Hujar and others put the spotlight on the male body in its graceful, supple and elegant forms and, like their predecessors, with female bodies, undoubtedly creating a break in representations of gender.

I don't want to shock, but to attract attention. But to do this, it is often necessary to provoke shock, to dose it in such a way as to compel the gaze without turning it away in disgust, to stir up envy and desire to provoke reflection, the questioning of our beliefs without leading to guilt that reduces to silence and denial.

Thus diverting all the clichés with which the media have constantly bombarded us for too long in order to achieve, through a homoerotic manifesto, pain and pleasure without sinking into pathos and the ridiculous.

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The only adornment of our beauty, our hair has fallen,

And the sad winter breeze washed away our spring foliage.

Now, stripped of their shade, our times are grieving,

And our polished skulls, burnt by the sun,

Laugh at our shaved hair.

In addition to this, you need to know more about it.

O deceptive gods!

The first joys you gave

In our youth, they are the first you resume!

Unfortunate, you resplendissais once the shine of your hair

More beautiful than Phebus and the sister of Phebus!

But now smoother than bronze

Or the round head of a mushroom that the rain made to grow,

You run away and dread the laughter of young girls.

Believe me, death comes very quickly,

Because, know it, part of your head is already dead!

In addition to this, you need to know more about it.

PETRONE - Satyricon

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DES SATYRES ...

L'usage actuel du terme satyre définit un comportement sexuel répréhensible ou, à tout le moins amoral, en référence avec les représentations actuelles et sans doute quelque peu puritaines de la sexualité. Il n'en est rien à l'origine, dans l'imagerie attique et dans la Grèce antique en général, où le champ d'activité des satyres dépasse la pure et simple satisfaction sexuelle.


Les satyres constituaient la suite du dieu Dyonisos et symbolisaient en quelque sorte les plaisirs coupables que sont le vin, la musique (et donc la danse) et l'érotisme. Ils sont à ce propos des êtres hybrides, une thérianthropie symbolisant les deux facettes de tout être, entre contrôle - le haut humain - et pulsion - le bas animal. Ils sont ithyphalliques, caractère réprouvé alors que la pensée élevée doit nécessairement prendre le pas sur la bassesse des désirs.


Cette lubricité dressée, permanente, exhibitionniste et particulièrement démesurée, voulait d'ailleurs susciter l'hilarité et la moquerie. L'esthétique grecque préfère un sexe discret et de petite taille, la véritable élégance et la preuve que l'esprit a prit le pouvoir sur les pulsions. En outre, les satyres ont toujours une posture accroupie, tels les êtres de basse condition sociale et les esclaves. Mais à la différence de ces derniers, ils écartent les jambes, exhibant leur sexe, se masturbant, ajoutant ainsi l'indécence à l'humilité de la posture. Quant à la sexualité des satyres, outre le fait qu'elle soit débordante, elle est extrêmement diversifiée et explore tous les possibles en la matière. De la masturbation à la fornication frénétique, incontrôlable et bestiale avec des objets inanimés, du gibier ou son homologue équidé, les comportements sexuels du satyre mêlent constamment, dans l'esprit dyonisiaque, l'érotisme à la musique, à la danse, au banquet. Toutes les formes de relations sexuelles sont présentes, comme autant de contre-modèle de l'humanité mais représentants néanmoins un univers imaginaire et fantasmé.


Au fil du temps, l'imagerie des satyres et des faunes se sont amalgamés, utilisés pour incarner une sorte de doublure monstrueuse dans laquelle les êtres humains se placent souvent. Des "pré-humains" incarnant tous les traits de sauvagerie et de barbarie associés aux animaux mais dans des corps de plus en plus semblables à des humains. Satyres et nymphes fournissaient également un prétexte classique qui permettait de voir leurs représentations sexuelles comme des objets de grand art plutôt que comme de la simple pornographie.

Martyrs

Martyr : du grec "martyrion" [témoignage], désigne le témoignage de celui qui souffre, puis sa souffrance elle-même, les tourments endurés et la mort pour une cause, un idéal.

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